(A short post in French on the Mozilla Public License 2.0. If you want to know about it, you can read in English Luis Villa, who led the update process. Richard Fontana wrote an article (RedHat); and the FSF has lauded the compatibility with GNU licenses.)
Cette année, une petite nouvelle est arrivée dans le monde des licences de logiciel libre : la seconde version de la licence publique Mozilla (MPL 2.0). Elle n’est pas totalement nouvelle, car elle garde l’esprit général de la première version puisqu’il s’agit d’une licence de faible copyleft. C’est-à-dire que cette licence permet dans une certaine mesure — assez large — de combiner du code régi par la MPL avec du code sous une autre licence (y compris propriétaire). Pour autant, des modifications apportées aux fichiers du code MPL doivent être régies par les mêmes obligations : mise à disposition du code source, notifications des droits des utilisateurs (droits d’utiliser, de partager, d’étudier le fonctionnement et de publier des modifications — la définition d’un logiciel libre).
Ainsi, la MPL est un bon compromis, entre d’un côté les licences “académiques” (BSD, MIT) et de l’autre, les licences copyleft¹ fortes comme la licence publique générale GNU. Mais comme tout compromis, la MPL souffre des inconvénients incombant à chacun des deux modèles de licence.
Il y a cependant des qualités indéniables à la MPL 2.0, que j’ai voulues résumer ici […]