MutterWare #2: aller (encore) plus loin dans son utilisation du mail

[Note : Je vais cesser d’écrire en français sur ce blog. Désormais, ce que j’écris en français est publié sur mon blog personnel, y compris lorsque cela est lié à la FSFE.]

Mardi soir, Nicolas organisait le 2e MutterWare. Mais qu’est-ce que c’est que ça ?

Le MutterWare est une réunion d’utilisateurs de Mutt qui veulent partager leurs bonnes pratiques et quelques astuces bien utiles. Les non-utilisateurs de mutt curieux sont bienvenus, surtout s’ils sont légèrement blasés de leur client email ☺

Le nom est inspiré directement du TupperVIM organisé chez Mozilla, à Paris.

Pour cette deuxième édition, nous avons cette fois été invités à admirer les bureaux somptueux de Mozilla boulevard Montmartre. Voir la photo prise par Yoann :

Encore une fois, ce MutterWare était un bon mélange entre utilisateurs (très) expérimentés, et non-utilisateurs de Mutt curieux de voir comment fonctionne le machin et prêts à ouvrir leur terminal pour commencer à configurer la bête !

Quelques informations ont été ajoutées au wiki : https://wiki.fsfe.org/groups/Paris/Mutterware.

Pour ma part, j’insisterai sur cette très bonne page qui permet de démarrer sur Mutt. C’est en anglais mais c’est bien écrit. Cette page a cependant deux défauts à mon avis : elle se concentre sur l’usage à partir d’un serveur mail chez Google (or Gmail a des tas de particularités pas très orthodoxes) et elle se limite à un seul compte. Or je ne sais pas pour vous mais moi, j’ai deux comptes : l’un est plus, « personnel ».

Enfin, la cerise sur le gâteau, c’est Emmanuel qui l’a apportée en me montrant l’outil t-prot, qui permet de nous débarrasser de toutes ces petites choses qui peuvent être désagréables dans le mail : les gens qui font des citations trop longues, les gens qui font du top-posting ou encore les gens ont des signatures de 3 kilomètres. T-prot a aussi des fonctions particulières pour Mutt, comme par exemple l’argument --pgp-move qui déplace les informations relatives aux signatures openPGP d’un email vers le bas, et non vers le haut comme c’est le cas par défaut, ce qui permet d’avoir accès plus directement au contenu du mail, sans avoir à scroller ! Plus d’infos sur la config T-prote d’Emmanuel sur le wiki.

Du coup, j’ai touché pas mal à ma config (dispo sur https://github.com/hugoroy/.mutt). Tout est désormais plus sobre depuis que j’ai modifié les barres de statuts, retiré la barre d’aide, et remplacé quelques codes couleurs. Lire ses mails sur Mutt est encore plus plaisant qu’avant ☺

À bientôt pour la 3e édition ! N’hésitez pas à vous inscrire sur la liste fsfe Paris https://lists.fsfe.org/mailman/listinfo/paris ou à nous rejoindre sur irc #fellows-paris.

ACTA : « une forme douce de terrorisme » / “A kind of soft terrorism”

Nous sommes censés représenter les citoyens, mais comme ils sont occupés à autre chose, nous sommes censés réfléchir à leur place !

We are supposed to represent citizens, however since they are busy with other things, we are supposed to think for them!

— Marielle Gallo, députée du parlement européen favorable à ACTA, à propos du vote des commissions du parlement européen contre le texte.
pro-ACTA MEP, about the vote against the treaty from the European Parliament commissions

(source pcINpact)

Quelques notes sur la seconde licence publique Mozilla (MPL 2.0)

(A short post in French on the Mozilla Public License 2.0. If you want to know about it, you can read in English Luis Villa, who led the update process. Richard Fontana wrote an article (RedHat); and the FSF has lauded the compatibility with GNU licenses.)

Cette année, une petite nouvelle est arrivée dans le monde des licences de logiciel libre : la seconde version de la licence publique Mozilla (MPL 2.0). Elle n’est pas totalement nouvelle, car elle garde l’esprit général de la première version puisqu’il s’agit d’une licence de faible copyleft. C’est-à-dire que cette licence permet dans une certaine mesure — assez large — de combiner du code régi par la MPL avec du code sous une autre licence (y compris propriétaire). Pour autant, des modifications apportées aux fichiers du code MPL doivent être régies par les mêmes obligations : mise à disposition du code source, notifications des droits des utilisateurs (droits d’utiliser, de partager, d’étudier le fonctionnement et de publier des modifications — la définition d’un logiciel libre).

Ainsi, la MPL est un bon compromis, entre d’un côté les licences “académiques” (BSD, MIT) et de l’autre, les licences copyleft¹ fortes comme la licence publique générale GNU. Mais comme tout compromis, la MPL souffre des inconvénients incombant à chacun des deux modèles de licence.

Il y a cependant des qualités indéniables à la MPL 2.0, que j’ai voulues résumer ici […]

Lire Les qualités de la MPL 2.0.

La FSFE aux RMLL

La FSFE était présente aux Rencontres mondiales du logiciel libre, qui se tenaient ce mois de juillet à Strasbourg. Un grand merci aux organisateurs, notamment à Jean-Michel Ramseyer et Nicolas Jean pour le thème Internet du programme, qui se focalisait notamment sur les systèmes distribués libres.

C’est d’ailleurs l’un des nombreux sujets abordés par Karsten Gerloff, interviewé lors des RMLLs. Vous pouvez télécharger l’entretien, doublé en français sur le site des RMLL (streaming, m3u ou téléchargement direct, ogg/vorbis).